Collections

Etes-vous Puxisardinophile ? ou peut-être Mélabélophile? à moins que vous ne soyez Cervalobélophile ou Tyrosémiophile ?

Non, je ne vous insulte pas, il s’agit simplement du nom des collectionneurs de boite de sardines, d’étiquettes de miel, de sous-bock de bière ou d’étiquette de boite de fromage.

 

Il semble que l’Homme soit par nature enclin à collectionner.

Les premiers témoignages fossiles de l’activité de collection sont recueillis lors de fouilles dans la grotte du Renne (des blocs de pyrite de fer, une coquille de gastéropode) et datent… de l’homme de Neandertal.

Dans le monde grec et romain antique, des collections artistiques existent dans les temples (objets votifs), les bibliothèques, dans les palais de princes hellénistiques ou auprès de lettrés.

À la Renaissance en Europe se répand dans le monde aristocratique le cabinet de curiosités avec un certain goût pour l’hétéroclisme et l’inédit. L’engouement pour la collection à cette époque est appelé par les historiens italiens le collectionnisme.

Aujourd’hui, le nombre de collections possibles répertoriées est impressionnant. Et nombreux sont les enfants à collectionner encore les autocollants de leurs joueurs de foot favoris sur les albums Panini!

(Sources: Wikipédia !).

 

Bref, collectionner fait partie des activités « naturelles », simples, pour lesquelles nous avons tous un penchant plus ou moins prononcé.

 

Quel rapport avec l’investissement?

 

L’investissement en valeur de rendement RP-PR peut s’apparenter à une collection. Nous recherchons les plus belles sociétés, que nous conservons précieusement tant qu’elles gardent leur « beauté ». Nous pouvons rajouter des échantillons de la même société, ou avoir le plaisir de découvrir un nouvel élément à rajouter à notre collection.

Considérer l’investissement comme un hobby de collectionneur permet de faire du « buy and hold » (acheter et conserver), du moins aussi longtemps que le « hold » a du sens, et donc de s’affranchir des mouvements d’achats-ventes trop fréquents dont on sait qu’ils sont inefficaces à long terme pour vous (mais très profitable pour votre courtier).

Non seulement ce hobby rapporte de l’argent, mais en trouvant une nouvelle société RP-PR vous pourrez partager la joie du Microtyrosémiophile lorsqu’il trouve une nouvelle étiquette de crème de gruyère (si, ça existe!) !

 

La scripophilie est la collection de titres (actions, obligations) anciens. Je ne sais pas si il y a un mot pour dire collectionneur d’actions de rendement, mais vu mon portefeuille plutôt diversifié, j’en suis assurément un!

Et vous? avez-vous ou allez-vous commencer une collection?

 

 

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Commentaires (2)

  1. xavier

    Bonjour,
    Mon objectif étant d’avoir : 2 sociétés par secteur dans le PEA ; la même chose dans le CTO ; + des foncières , je pense atteindre environ 50 entreprises dans le portefeuille .
    Hormis le coté « collectionneur » , cela me convient bien mieux au niveau psychologique qu’une concentration .
    Pour le moment 26 lignes en compte .
    Salutations.

    Répondre
  2. Philippe (Auteur de l'article)

    Je comprends l’aspect psychologique (que je partage!). Même si la sur-diversification n’apporte pas grand chose – voire rien- à la diminution des risques.

    Mais en mixant les zones géographiques (je suppose que c’est la raison pour laquelle vous avez à la fois un PEA et un CTO), les devises, les secteurs différents, vous obtenez une bonne décorrélation entre vos actions.
    La volatilité globale de votre portefeuille va s’en retrouvée amoindrie (bon psychologiquement!) et vous n’aurez plus qu’à suivre sereinement l’évolution de vos dividendes!

    Bonne continuation dans la constitution de votre portefeuille!

    Répondre

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